dimanche 13 novembre 2016

Le vertige des insectes

Le vertige des insectes

Maude Veilleux


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Editions Septentrion
Collection : Hamac
186 pages
ISBN Papier : 9782894487792
ISBN EPUB : 9782896648528
2014
Prix : 18.95 CAD


L'éditeur nous en parle


«Les paumes de Mathilde se posèrent sur le comptoir de stratifié. La froideur de la surface réveilla la peau engourdie du bout de ses doigts. Ses pieds avaient quitté leurs enveloppes de laine pour se retrouver dans le bain. Un frémissement traversa son corps et retroussa chacun des poils de ses cuisses.»


Le décès de sa grand-mère et le départ de son amoureuse pour le Yukon replongent Mathilde au coeur de souvenirs douloureux liés à la mort. Dans l'enceinte de son appartement, elle s'enlise lentement dans la complexité d'un quotidien aux contours sombres.

Roman d'atmosphère, Le Vertige des insectes nous fait pénétrer dans un univers où illusion et divagation se collent au corps telle une seconde peau.

L'auteur

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Maude Veilleux est née en Beauce en 1987. Elle a publié plusieurs fanzines ainsi que deux recueils de poésie : Les choses de l'amour à marde et Last call les murènes aux Éditions de l'Écrou. Le vertige des insectes, publié chez Hamac, est son premier roman et a fait partie de la liste préliminaire du Prix des libraires du Québec. Elle vit et travaille à Montréal.

Mon avis

Une lecture conseillée par la librairie du Square à Montréal.  Un roman d'atmosphère.

Mathilde vient de perdre sa grand-mère. Son amoureuse part pour six mois dans le Yukon.

C'est la solitude qui est décrite et le besoin de devenir mère qui hante Mathilde.  Cela deviendra une obsession.

Peu à peu elle s'enfonce dans les souvenirs de son enfance, liés à sa grand-mère et à la mort.

En effet, Mathilde porte un lourd secret, la perte d'un autre être cher.  Elle s'enlisera peu à peu, cela la consumera petit à petit.  Sa déprime grandira.  Ce n'est pas joyeux comme thème j'en conviens et il est très difficile de décrire ce roman.

Une chose est certaine, l'écriture est prenante, magnifique et pousse à poursuivre le récit. L'écriture est fluide, elle va à l'essentiel et nous fait vraiment ressentir une atmosphère sombre, lourde.

Une belle découverte.

Ma note : 8/10

Les jolies phrases

Je m'ennuie déjà.  L'absence, c'est comme la mort.

Elle s'y retrouvait chaque soir, ne devenait rien d'autre que la fille sans son frère, que ses parents fatigués n'embrassaient pas, une enfant seule parmi les objets des autres, dépossédée d'elle-même.  Elle priait un dieu qui ne l'écoutait pas, qui ne répondait jamais.

Elle voulait graver des lendemains sans solitude, s'assurer d'une présence jusqu'à gober l'autre pour qu'il ne la quitte jamais.

Elle rêvait du ventre plein, l'imaginait jusqu'à ne plus savoir s'il viendrait bientôt ou jamais, jusqu'à confondre les gargouillis de ses intestins avec des grouillements de foetus.


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2 commentaires:

yueyin a dit…

bbbrrrrr pas très joyeux mais intéressant semble-t-il :-)

Anonyme a dit…

ça à l'air intriguant.