L'inconnue du 17 mars Didier van Cauwelaert
Parution : 16/09/2020
Pages : 176
ISBN : 978226400482
Prix : 17.90 €
Présentation de l'éditeur
« Il fallait que la planète ferme pour que les coeurs s'ouvrent. »
Le 17 mars 2020, par la grâce d'un virus, un sans-abri se retrouve confiné avec une créature de rêve. Est-ce la femme qui jadis enflamma son adolescence, une mythomane, une perverse manipulatrice, ou une ultime chance de survie ? Et si le sort du genre humain dépendait de la relation qui va se nouer, dans une maison à l'abandon, entre un ancien prof de 35 ans brisé par l'injustice et une exilée en manque d'amour ?
Avec ce conte philosophique irrésistible et poignant, au coeur d'une actualité bouleversant tous nos repères, Didier van Cauwelaert entraîne nos peurs, nos détresses, nos colères dans un tourbillon de révolte, de joie libératrice et d'espoir.
Le 17 mars 2020, par la grâce d'un virus, un sans-abri se retrouve confiné avec une créature de rêve. Est-ce la femme qui jadis enflamma son adolescence, une mythomane, une perverse manipulatrice, ou une ultime chance de survie ? Et si le sort du genre humain dépendait de la relation qui va se nouer, dans une maison à l'abandon, entre un ancien prof de 35 ans brisé par l'injustice et une exilée en manque d'amour ?
Avec ce conte philosophique irrésistible et poignant, au coeur d'une actualité bouleversant tous nos repères, Didier van Cauwelaert entraîne nos peurs, nos détresses, nos colères dans un tourbillon de révolte, de joie libératrice et d'espoir.
L'auteur
Source : Albin Michel
Mon avis
Lucas est dans la rue depuis un an. Ancien enseignant, divorcé, il a installé sa petite tente et ses quatre sacs en plastique à côté de la bouche de métro de l'école militaire. Il a choisi les beaux quartiers.
Nous sommes le 17 mars et la France va être confinée suite à un fichu virus... Il s'interroge sur son confinement à lui, ironie étant un SDF... mais son questionnement n'est pas trop long car il est percuté par une voiture et se réveille dans un véhicule ancien en compagnie d'Audrey, le premier amour de ses seize ans.
Mais qui est vraiment cette femme ? Est-ce possible ? Elle l'emmène dans la maison de son enfance "La Sauvetière" ou un drame a eu lieu vingt-deux ans plus tôt.
Sa mission lui dit-on, sera de trouver une solution contre ce satané coronavirus ! Le sort du genre humain est entre ses mains !
Vu de cette manière, cela peut sembler étrange je l'admets. On bascule dans le fantastique, dans le "paranormal", mais c'est bien un conte philosophique qui nous est proposé. Il nous questionne énormément sur les raisons de l'arrivée de ce virus par exemple.
Est-ce un hasard ? Une opportunité de resserrer les liens, d'être solidaire, de changer nos modes de fonctionnement, notre société capitaliste, consumériste ? Cette séquestration universelle n'est-elle pas là pour nous faire comprendre que nous pouvons changer les choses pour éviter la disparition des ressources de notre planète, éviter la fin de l'humanité ? À qui cela profite-t-il ?
Il aborde les effets de notre comportement sur le réchauffement climatique, sur la nocivité de la 5G. Sans entrer dans le complotisme, l'auteur soulève toute une série de questions à se poser.
C'est du van Cauwelaert pur jus, son écriture est toujours aussi prenante même quand il vous emmène dans des mondes loin du vôtre. On retrouve les éléments qui le caractérisent, les arbres, la nature, les chiens, le paranormal.., il pose énormément de questions sur le comportement humain avec un brin de "folie" et beaucoup de bienveillance. Même si le contexte actuel rend la thématique plus complexe c'est un très bon livre pour les amateurs du genre qui se lit rapidement.
Ma note : 9/10
Les jolies phrases
On veut toujours retrouver ce qu'on a connu, mais ce qui compte, c'est de faire du neuf. Non ?
C'est fou comme l'esprit humain s'habitue à tout , même à l'inconcevable, pour peu qu'il s'incrive dans la durée.
De deux choses l'une : ou l'attente stimule les fonctions cérébrales dans une perspective de récompense, ou alors, sous l'effet de l'obsession, elle les embrume. Qu'en penses-tu ?
Dis-toi que votre planète est notre supermarché et que les étalages qui m'intéressent sont vides. Vous ne pensez plus à regarnir vos rayons d'amour, alors que ceux de la haine, les plus pillés, le sont constamment.
La fin de la pandémie dépend de vous. Du temps que vous mettrez à vaincre le déni, la panique, le désespoir, la peur de l'autre et de vous-mêmes, à les convertir en amour. Pour assurer votre survie.
Du même auteur j'ai lu et chroniqué
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1 commentaire:
Je le lirai sans doute, mais je n'aime pas toujours les romans de Van Cau. On verra bien...
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