mercredi 20 janvier 2021

Vincent - Véronique Janzyk

 Vincent   -   Véronique Janzyk
















On lit mini
Parution : 04 novembre 2020
Pages : 96
Isbn : 9782875601285
Prix : 10 €



Présentation de l'éditeur

Vincent était toujours en tête. Il menait. Il nous apprenait à rouler, non pas que nous ne sachions pas rouler, nous étions des adultes qui roulaient de longue date, mais il nous apprenait à occuper la place qui devait être la nôtre, une place dont nous ignorions qu’elle nous revenait, habitués que nous étions à nous faire petits.

Véronique Janzyk









Véronique Janzyk vit à Charleroi. Elle est chargée de communication pour la Province de Hainaut. Elle a publié plusieurs livres chez ONLIT Editions dont J'ai senti battre notre cœur et La Robe de nuit. Vincent est son nouveau roman




Mon avis

Vincent c'était lui qui motivait un groupe de cyclistes.  Toujours en action, sur son vélo ou mangeant des fruits secs, le moteur du groupe.  

Un jour, il a été remplacé puis plus rien jusqu'au jour où un message demande à notre narratrice de passer chez lui.

Et là, c'est le silence et le vide, la découverte de la maladie.  C'est la description de l'évolution du syndrome de Charcot, une maladie qui provoquera une paralysie quasi totale.

La solidarité s'organise, en plus de l'infirmier du matin, de l'aide familiale, de Luna sa compagne, elle et d'autres amis prendront le relais auprès de Vincent.

La maladie évoluera, c'est l'adaptation, les contraintes du quotidien, l'ergo, le kiné.  L'horizon de Vincent se restreint mais pas l'envie d'évasion, d'un voyage à Tenerife.

Amitié, solidarité, les choix et le vide.

Un récit qui interpelle.  C'est très bien écrit, une écriture blanche qui prend le recul et ne tombe jamais dans le pathos.  Emouvant.

Ma note: 9/10

Les jolies phrases

La réalisatrice s'est inspirée de la figure paternelle, mais c'est un acteur qui interprète son rôle.  On s'y tromperait à la vue de ces pas, de ces hésitations, de ce corps.  Mais quand même, c'est un danseur qui porte le handicap.  Un peu comme Vincent, qui reste le sportif s'emparant d'un handicap, l'interprétant.  Je regarde Vincent, et je vois ce qui en lui reste inaltéré.

Avant, Vincent faisait boire ses amis pour qu'ils restent.  Maintenant, on le faisait boire pour qu'il dorme et qu'on puisse partir. 

La vie de Vincent est devenue un choix permanent.  Choisir ceci, renoncer à cela, le remettre à demain.


2 commentaires:

Philippe D a dit…

C'est une maladie très éprouvante ! Je connais quelqu'un qui en est atteint ! C'est affreux !

Eternal Thrills a dit…

Great blog youu have